L’actualité de cette semaine a été, pour une bonne partie, consacrée au triste anniversaire du génocide arménien.
Perpétrés au début du siècle, ces crimes inqualifiables ont marqué nos esprits avec beaucoup trop de retard.
La France se souvient et a raison de porter à nos mémoires ce que l’homme ne doit plus faire. Les nombreux reportages sur la seconde guerre mondiale, sont là pour cela. Le noir et blanc prend d’ailleurs des couleurs dans les dernières remasterisations qui permettent de rendre ces abominations plus proches de nos consciences. Un passé qu’il faut garder présent pour que cela ne recommence pas.
Mais qu’en est il aujourd’hui? Nos mémoires : Elles savent sans avoir connues. Mais pourquoi? Pour la repentance? Oui.
Mais la repentance doit prendre les couleurs d’une action réelle, et pendant que la France porte le drapeau de la conscience, à l’autre bout du monde tout recommence.
Oui, tout recommence avec une prise de conscience discrète, celle qui laisse le temps aux meurtriers de rentrer dans cette histoire qui noircit beaucoup trop nos manuels.
J’ai toujours imaginé que notre travail de mémoire devait servir le futur et notre capacité à agir vite en cas de retour de la barbarie. Non.
Et comme les Chrétiens ne sont pas à la mode, rien ne bouge. On ouvre la radio pour entendre un Ruquier s’émouvoir du génocide arménien quand aucun de ces chroniqueurs ne réagit sur l’actualité qui se joue contre le peuple chrétien.
Elle n’est plus à nos portes, mais elle est dans nos coeurs. Les Chrétiens d’Orient sont massacrés