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Intervention en Conseil municipal du 30 janvier 2015 – Délibération 13 – NGE

Par Conseil Municipal de Nantes, NGEAucun commentaire

Intervention de Guillaume Richard – Conseiller Municipal

Délibération 13 – SEM Nantes-métropole Gestion Equipements (N.G.E) – Délégation de service public – Centre de Loisirs du Petit Port : dispositions financières – Avenant n°6

Madame le Maire, Chers collègues,

L’arrêt de l’activité du SPA, mi-décembre, était nécessaire après 3 années de pertes financières successives.

Deux questions à ce propos :

  • La première : quid des pertes financières, de quel ordre sont-elles et qui en supportera le poids ?  Le lien entre NGE et la mairie nous oblige à être clair vis-à-vis des Nantais.
  • Ma deuxième question est de savoir si on doit s’inquiéter de votre projet de monnaie locale. L’engouement que vous avez montré nous rappelle celui qui avait promu le spa. Est-ce que la monnaie locale SoNantes risque le même « succès » que le spa, imaginée par les mêmes équipes qui sortent des compétences propres de notre collectivité ?

Je vous remercie Madame le Maire.   

Intervention en Conseil municipal du 30 janvier 2015 – Conseil Nantais pour la Citoyenneté des Etrangers

Par Conseil Municipal de NantesAucun commentaire

Intervention de Guillaume Richard – Conseiller Municipal

Madame le Maire, Chers collègues,

Ville-port, Nantes est par la géographie et l’histoire une agglomération construite par et pour les échanges. Cette vocation se confirme aujourd’hui dans notre ambition pour le XXIe siècle : conforter le rayonnement international de Nantes métropole européenne par l’adhésion à de nombreux réseaux européens et l’animation de partenariats privilégiés avec d’autres métropoles étrangères – je pense notamment à Eurocities dont vous avez été élue Présidente au mois de novembre, Mme le Maire, et qui rassemble une famille de 130 capitales régionales.

Faire vivre l’Europe sur le territoire métropolitain, faire entendre la parole de Nantes en Europe et renforcer l’attractivité et l’ouverture internationale de notre territoire passent également, nous le pensons, par un dialogue privilégié avec les ressortissants européens ou extra-européens qui résident de façon durable dans notre Ville. Ceux-ci doivent prendre leur part de la construction de la Cité puisqu’ils l’animent et la font vivre.

Nous partageons donc l’objectif général du CNCE et saluons l’élargissement qui est organisé dans le cadre de ce CNCE II. Il nous semble toutefois que la formulation de ses objectifs pourrait être améliorée.

Voyons par exemple le point 2-2 :

  • Le concept de « citoyenneté de résidence » floute un peu abusivement la signification du terme « citoyenneté » qui ne saurait se réduire selon nous à l’idée générale de lien social.
  • Ce paragraphe souligne aussi que certains Nantais étrangers sont « exclus » du droit de vote. Cette terminologie infuse une connotation à laquelle nous ne souscrivons pas : les étrangers ne sont pas ‘exclus’ puisqu’on ne les a pas fait sortir de quelque chose, il conviendrait de dire de manière plus neutre qu’ils n’ont « pas accès au vote ».

De façon générale, je remarque que le CNCE appelle les Nantais, sans doute à raison, à modifier leur regard sur les étrangers ou les migrants. Mais nous pensons que cette démarche ne peut être unilatérale et doit s’accompagner symétriquement du même regard porté par les populations accueillies sur notre Ville et sur nos valeurs. La citoyenneté, Madame Le Maire, c’est être rattaché à un état, être bénéficiaire de ses droits, mais c’est aussi avoir des devoirs. C’est pourquoi sans intégration préalable, rien ne marche et le concept de citoyenneté des étrangers n’est qu’un confort intellectuel qui ne satisferont que les politiques.

Aussi, pour infléchir la philosophie du CNCE II en ce sens, nous aimerions proposer de le renommer « Conseil pour l’intégration des étrangers ». N’oublions pas que pour un étranger intégré, tout est permis dans notre pays, dont l’accès à la citoyenneté.

Nous voterons pour cette délibération à la condition qu’y soit apportée cette modification.

 

Intervention du Conseil communautaire du lundi 15 décembre 2014 – Délibération 36

Par Conseil Municipal de NantesAucun commentaire

 

Intervention de M. Guillaume Richard, conseiller communautaire

LOIRE ATLANTIQUE DEVELOPPEMENT SELA – Prise de participation au capital d’AIR WATT ENERGY

Madame la Présidente,

Mes collègues de la Droite et du Centre et moi-même voterons contre cette délibération.

Il est en effet parfaitement artificiel de solliciter l’avis de Nantes métropole sans l’éclairer par un minimum d’éléments. La question de l’énergie éolienne n’est pas du tout en jeu ici, il s’agit simplement de la méthode que nous rejetons.

La délibération nous indique que le Conseil d’Administration de la SAEM Loire Atlantique Développement, la SELA, a décidé de participer au capital de la société SAS AIR WATT ENERGY.
L’objectif de cette participation est de financer un parc éolien dont l’investissement est évalué à presque 15 millions d’euros.

La participation des partenaires actuels étant de 20% de ce montant, nous supposons qu’il va falloir trouver les 80% restants, soit 11 millions d’euros environ. Banques, ou investisseurs extérieurs, sans information supplémentaire, nous avons l’impression que Nantes Métropole, à travers la SELA, pourrait servir de caution.

C’est hypothétique, mais n’ayant pas les éléments, nous sommes en droit de le supposer. Surtout qu’il paraît difficile de croire qu’un partenaire extérieur ou qu’une banque va investir 11 millions d’euros sans contrepartie.

Aujourd’hui, nous avons donc une délibération, mais aucune information. Il s’agit une nouvelle fois d’un manque de communication que je déplore ; il s’agit une nouvelle fois d’un problème de méthode qui impose un débat non contradictoire.

En l’absence de ces éléments, vous comprendrez que nous ne puissions donner un avis et que nous voterons contre cette délibération.

Interventions du Conseil communautaire du lundi 15 décembre 2014 – Délibération 7

Par Conseil MétropolitainAucun commentaire

Intervention de M. Guillaume Richard, conseiller communautaire

Contrat ville cadre 2015-2020 – Convention Gestion Urbaine et Sociale de Proximité

Madame la Présidente,

Le contrat de ville 2015-2020 fixe les orientations stratégiques du projet de cohésion urbaine et sociale de l’agglomération nantaise ainsi que les engagements des partenaires pour mettre en œuvre la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine votée en février.

L’élaboration du contrat de ville se déroule en deux temps :

– la première étape a conduit à l’élaboration du contrat-cadre fixant la géographie et les orientations stratégiques du projet de cohésion urbaine et sociale de l’agglomération nantaise ainsi que les modalités de pilotage et de gouvernance du contrat. Cette première étape se concrétise aujourd’hui par la signature du contrat cadre.

– dans un second temps la déclinaison opérationnelle et territoriale du contrat de ville qui se traduira par la définition de plans d’actions et d’indicateurs de suivi et d’évaluation au premier semestre 2015.

Malgré la qualité, le nombre et la diversité des acteurs qui ont porté la réflexion sur laquelle nous sommes amenés à délibérer aujourd’hui (une quarantaine d’associations investies dans les quartiers, cabinet de consultants, ateliers de travail, citoyens des quartiers), je m’étonne que la question de la sécurité dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville n’apparaisse pas dans les 5 enjeux transversaux qui guideront les actions à mener au bénéfice de ces mêmes quartiers.

Comprenons-nous bien : il ne s’agit nullement de stigmatiser aucun quartier de notre agglomération et nous nous associons pleinement à l’orientation numéro 2 qui consiste à reconnaître les talents des quartiers. Mais il faut bien l’admettre, les habitants de ces quartiers, tout comme les médias, nous interpellent quotidiennement sur le manque de sécurité qu’ils éprouvent à juste titre dans les transports et dans les rues, voire dans leurs logements. Les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et les témoignages parfois bouleversants qu’ils nous livrent nous invitent à abandonner toute posture angélique. A cet égard la formulation de « compréhension des dysfonctionnements » me paraît un euphémisme que nous ne pouvons nous résoudre à qualifier de « doux » car la négation de la réalité est une autre forme de violence.

Nous souhaiterions donc que la seconde phase de déclinaison opérationnelle et territoriale du contrat de ville – qui sera menée au premier semestre 2015 – prenne avec sincérité la mesure de ces « dysfonctionnements » et propose des mesures concrètes pour la prévention et la médiation.

Je vous remercie Madame la Présidente.