Passer au contenu principal
Catégorie

Conseil Métropolitain

Intervention sur le recrutement des policiers municipaux : sur la police métropolitaine des transports

Par Conseil Métropolitain, Politique nantaise, sécurité nantesAucun commentaire

 

Merci Madame La Présidente,

Nous parlons de transport, j’en profite pour vous demander quelques informations sur l’avancée du recrutement de la police métropolitaine du transport.
Malgré le retard, la bonne nouvelle est que nous voyons l’arrivée progressive des équipes sur le terrain.

En revanche, le nombre de policiers est encore bien insuffisant.
Le problème est simple : la demande de policiers municipaux explose avec un besoin croissant sur toute la France.

D’autres villes chassent ces profils qui sont des bons profils, particulièrement pour notre police des transports qui exige des qualités relationnelles essentielles à leur mission de prévention.

J’ai donc une inquiétude sur les trajectoires qui se dessinent.
– D’un côté, la délinquance continue de progresser après un retour à la normal post-covid,
– et de l’autre la courbe d’augmentation des effectifs de police qui est plus proche du faux plat que d’une véritable progression.

Ma question est donc de savoir ce que nous engageons pour accélérer les choses sur la question précise du recrutement des forces de police locale.

Si je reprends les mots de Cédric Michel, président du Syndicat de défense des policiers municipaux, « Nantes va avoir de plus en plus de mal à recruter. La ville coûte cher, les agents sont mal payés et pas armés ».
Alors je ne vais pas relancer le débat de l’armement de la police municipale, mais il y a d’autres pistes.
Ces mêmes syndicats évoquent l’IAT en plus du salaire, qui est une sorte de prime d’activité.
Je propose de mon côté qu’on étudie l’augmentation de l’offre salariale initiale. C’est une des pistes que vous devriez évoquer sérieusement.

Alors, c’est vrai, l’offre de la métropole est dans la moyenne des grandes villes de France.
Mais dans un secteur en tension ou il y a une vraie recherche de performance chez les futurs entrants, je crois que le salaire est un sujet et qu’être comme les autres villes ne suffit plus à faire la différence.

J’ai bien évidement conscience de la nécessité d’une équité interne avec les autres policiers municipaux et les conséquences financières qui en découlent, mais je crois que c’est un débat à lancer, et un débat à mener vite.

Au delà de cette proposition, pouvez-vous nous préciser:
– Comment se passe le recrutement en ce moment, et quelles sont les projections d’arrivée de nouveaux policiers à court et moyen terme. Vous parlez de 23 recrutements en cours. Ça veut dire quoi en cours.
L’année dernière, Monsieur Affilié nous assurait de la mise en place des équipes pour fin 2020, nous sommes en juin 2021.
Alors pouvez-vous donc nous dire combien de contrats sont sur la table (je parle de contrats fermes) et quelle méthode proposez-vous pour tenir vos objectifs.

Merci pour vos réponses.

Annonce de la saisie du Ministère de l’Intérieur

Par Conseil Métropolitain, Conseil Municipal de Nantes, Politique générale, Politique nantaiseAucun commentaire

Séances d’Ésotérisme et développement personnel à la mairie de Nantes

Annonce de la saisie du Ministère de l’Intérieur via la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)

 

C’est avec stupeur et effarement que j’ai pris connaissance d’un article de presse du magazine l’Express, évoquant des séances de « développement personnel ésotérique » et de « méditation active » financées par les équipes de la maire PS de Nantes Johanna Roland avec l’argent du contribuable, à hauteur de plus de 20.000 euros.

La France traverse une période de crise sanitaire sans précédent. Les « fake-news » et la désinformation autour de la campagne vaccinale depuis plusieurs mois ont fait émerger et renforcent les thèses complotistes, « antivax » et poussent à l’émergence de médecines alternatives qui inquiètent au plus haut niveau les services de l’État, à commencer par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), modernisée il y a peu par la Ministre déléguée Marlène Schiappa.

Il est donc parfaitement inadmissible, dans cette période troublée ou science et croyances se mélangent, que des autorités politiques donnent du crédit à des médecines parallèles et les fassent financer par de l’argent public. L’argent des nantais ne doit pas servir à alimenter la pseudo-science au nom du « bien-être » de la majorité municipale.

Fort de ce constat, et au regard des « jeux de rôle new age de thérapie tantriques », « médication dynamique », et des thèses controversées de ce « thérapeute » – qui indique par exemple sur son site internet que « telle personne en abordant le chakra du cœur a rencontré et ressenti les émotions de ses ancêtres gazés à Auschwitz, ce qui a contribué à la guérison de son cancer des poumons » – j’ai décidé de saisir en urgence la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, qui devra se pencher dans les prochaines semaines sur les agissements et propos exacts de ces « méthodes thérapeutiques », afin de vérifier que ces dernières ne rentrent pas dans la qualification pénale d’une dérive sectaire.

Pour rappel, tout agent public ou autorité constituée peut saisir la Miviludes si, dans le cadre de ses fonctions, une ou plusieurs situations font penser à l’existence d’une dérive sectaire. J’ai donc, dans un premier temps, saisi la Miviludes pour que cette dernière évalue la situation et délivre des recommandations. En cas de suspicion d’infraction pénale, le Procureur de la République pourra, dans un second temps, être alerté par cette situation.

Guillaume RICHARD
Conseiller Municipal de Nantes
Conseiller Métropolitain Ville de Nantes

Intervention en Conseil Métropolitain 12 février 2021 – Perspectives nouvelles par l’écologie bleue.

Par Conseil MétropolitainAucun commentaire
La métropole de Nantes, première métropole Française de l’Ouest, doit se tourner vers l’Ecologie Bleue. C’est le sens de mon intervention au dernier Conseil Métropolitain. L’objectif? Continuer le combat écologique quotidien, sans oublier que les enjeux sont bien plus forts que le simple confort écologique.

Madame La Présidente,

La Covid, et les derniers confinements ont eu de forts impacts sur notre vie .
Pour l’économie beaucoup de difficultés.
Pour l’homme, des moments longs, et des moments très difficiles pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être dans les endroits moins confinés.
Pour la nature beaucoup de positif. La nature a repris ses droits, jusque sur les ronds points des périphériques nantais qui mal taillés, hébergeaient toute sorte d’animaux.
La Bretagne n’a jamais vu autant de Dauphins, de baleines, de phoques, et les terres de bords de loire redécouvraient le calme d’un printemps qui vivaient pour la première fois sans bruit, sans voiture, sans nous.

La conséquence et vous l’avez dit, c’est le chance pour nous tous d’avoir découvert que notre impact sur la nature était immense.
Cette prise de conscience collective marque également l’espoir de voir que la nature en quelques mois, pouvaient reprendre ses droits, sa place et sa liberté.

Alors branle bas de combat au retour de notre retrait forcé. Nous avons installé, changé, modifié et légiféré pour que tout change.

Ce qui a été fait sur la métropole de Nantes était bien. Je crois que le souhait de faire évoluer la ville vers une vie plus écologique est indispensable.
Je crois cependant que la transition doit se faire avec douceur. Le tout vélo contre le tout voiture ne marche pas, et la vie écologique parfaite ne peut fonctionner de la même façon pour un jeune développeur web habitant à Nantes et travaillant sur l’ile de Nantes, que pour une chargé de maintenance qui habite dans à Nantes-sud et doit aller travailler à Carquefou.
C’est aussi simple que ça, les habitudes ne sont pas les mêmes, les schémas de déplacement doivent donc être à l’écoute de tous pour faire consensus.
En ce sens, je tiens, Madame la Présidente, à vous remercier de l’échange au cours duquel je vous ai proposé un compromis pour le Pont Saint Mihiel. L’idée que je vous ai partagé d’un sens unique permettra de décongestionner les points de crispation et de continuer à faire vivre les commerçants, tout en donnant l’exemple de la mobilité douce.
C’est une preuve de co-construction qui met tout le monde d’accord au sein de notre assemblée et aux côtés des représentants de commerçants et des habitants.

Je pose cependant un point d’alerte, après avoir bien écouté les propos plus « militants » de votre adjointe Julie Laernoes.
Le bio dans les cantines, le vélo dans notre ville, l’objectif de réduction des déchets… Ce sont des voies de progrès à soutenir c’est évident.
Cependant nous sommes Nantais, je ne dirais pas Breton pour ne pas relancer le débat passionnant des dernières semaines, mais nous sommes quoi qu’on en dise à la croisée de la Loire et de la Mer.
Je crois donc que notre responsabilité est plus grande. Je crois que Julie Laernoes travaille avec beaucoup de passion mais qu’elle nous engage dans des mesures peut être plus militantes.
Je sais que Julie avait dit pendant la campagne des municipales que son rêve était de sauver le monde. Aujourd’hui, l’écologie selon Julie, c’est du confort. C’est agréable, c’est sympa mais on ne sauve pas le monde avec du confort écologique.
Le confort écologique nous permet de mieux vivre, mais l’urgence est autrement plus grave et je crois que la métropole doit imaginer le monde de demain.

La covid nous a permis de voir que malgré l’arrêt total de production, de circulation et une réduction drastique de la consommation, les choses (dont les émissions à effet de serre) n’ont pas bougés ou très peu.
La décroissance vécu ces derniers temps n’a pas été déclencheur, ou il faudrait encore bien plus de temps, ou même s’arrêter complètement de vivre pour mesurer un quelconque résultat, chose impossible évidement.

Nantes profite d’une situation géographique incroyable. Nous sommes la première grande métropole européenne à presque toucher l’océan.

Je crois qu’il est temps de parler d’une idée que je soutiens, celle de l’écologie bleue.

L’écologie bleue c’est l’écologie de la mer et de l’eau. Nous sommes parfaitement concernés et en rien elle ne s’oppose aux efforts menés par vos équipes.
Je défends l’idée d’une écologie bleue car c’est une écologie motivée par le triptyque du développement durable : Economie, sociale et environnement. Pourquoi? Parce que la mer peut tout nous donner tout en la respectant de notre côté.

Economie car elle peut permettre à des entreprises d’exploiter les énergies nouvelles non-fociles, comme a pu le faire General Electric avec l’installation de ses éoliennes offshores.
Sociale car qu’elle est encore vierge de toute action humaine dans de nombreux endroits et qu’il est encore temps de la protéger et d’en tirer partie avec l’expérience de nos erreurs sur la terre ferme.
Environnementale, car l’océan est à l’origine de 90% de l’oxygène sur terre et peut produire à terme l’immense partie de ressources de notre pays et à défaut pour commencer, de notre région, de notre département et de notre métropole. La mer est comme disait Rachel Carson « un tout vivant » qu’il faut protéger pour qu’il puisse protéger la terre des excès de la nature humaine.
Je souhaite pour Nantes et sa métropole que nous engagions une réflexion sur l’écologie bleue.
Investir sur l’écologie bleue, c’est le pari de l’avenir déjà motivé par de nombreux ligériens qui ont réussi. Une partie du monde économique local, associé aux efforts de Bruno Le Maire a déjà engagé de vrais résultats avec la réussite de l’implantation des premières éoliennes offshore.

Oui il faut évidement continuer à travailler sur le quotidien des Nantais, il faut amplifier les efforts engagés par votre majorité, mais j’espère que notre métropole peut porter une nouvelle ambition qui ne s’oppose pas forcément à ce qui est travaillé aujourd’hui.
La Loire et la mer à peu de km peuvent porter cette ambition pour Nantes et sa métropole.

 

Intervention sur le bilan de la concertation préalable au lancement du projet du Grand Bellevue

Par Centre Ville de Nantes, Conseil Métropolitain, Politique nantaise, Quartier Bellevue, Quartier Malakoff

Intervention Délibération 09 – Nantes / Saint-Herblain – Projet du Grand Bellevue – Bilan de la Concertation préalable à la création d’un zone d’aménagement concerté (ZAC) – Concession d’aménagement – Approbation.

Deux remarques sur ce projet du grand Bellevue, une sur la concertation dont nous avons le bilan et l’autre sur le projet du Grand Bellevue en lui même.

  • La concertation tout d’abord. J’ai la sensation qu’il s’agit d’une concertation pré-concertée, puisque chaque question posée reçoit une réponse identique à la question.
    En fait tout le monde est d’accord avec le projet, et lorsque ce n’est pas le cas, vous parlez de questions individuelles. Et là il n’y a plus de responsabilité.
  • D’autre part. Je ne crois pas qu’on puisse parler d’aménagement sans désenclaver, sans aérer. Vous parlez d’une vision nature à travers des corridors végétalisés, des nouveaux sentiers mais en réalité quand vous démolissez 480 logements, vous en créer 1000 juste à côté dans des quartiers qui ont besoin de respirer.

A Malakoff, la place Rosa Parks qui était plus lumineuse voit la création de deux immeubles, l’un sur les bords de Loire et l’autre bientôt, en face de Nantes Habitat.

Ces quartiers ont besoin d’air et la densification n’est évidemment pas la meilleure option.

S’il y a une impression de densification, on note aussi votre objectif de non-circulation.

La non-circulation est un objectif louable pour atteindre des objectifs de déplacements doux, mais à Malakoff c’est ce qui fait que la place Rosa Parks n’est pas fluidifiée, c’est ce qui fait que la zone permet le désœuvrement et parfois la délinquance.

C’est aussi ce qui fait que les commerces de proximité se développent correctement ou non. Et nous savons que le commerce de proximité de Malakoff souffre, avec la malheureuse illustration du départ d’Intermarché.

C’est pourquoi je souhaite qu’on porte toute notre attention sur la configuration de ces espaces à la lumière des réussites et des échecs de ce qui a été fait à Malakoff.

Intervention sur le PDU 2018 – Proposition d’un projet Hyperloop pour Nantes

Par Conseil Métropolitain, Déplacement urbain, Hyperloop Nantes, Politique générale, Politique nantaise

Madame La Présidente,

Je tiens tout d’abord à féliciter les équipes de la métropole pour le travail présenté même si j’ai quelques regrets sur l’ambition développée.

On parle d’un budget de 3,3 milliards d’euros à 10 ans.

Alors pour un projet à 10 ans avec 9 OOO, je trouve quand même un peu dommage que la majorité ne regarde pas l’avenir avec une longue vue.

Dans ce PDU vous ne parlez pas réellement d’innovation, vous ne laissez pas la place à la créativité et à l’accueil de nouveaux projets d’avenir. Je crois pour ma part qu’il est temps de voir l’avenir de la métropole autour de grands projets qui imaginent les nouveaux modes de transports de demain.

J’ai deux exemples en tête :

Les véhicules autonomes d’abord. Quelques expériences sont menées par des ingénieurs Nantais sur la ville, mais d’autres villes comme Lyon l’ont déjà expérimentées avec succès et fêtent leurs 18 mois d’existence et de pratique.

Je parle également de l’hyperloop, ce système qui permet de voyager à près de 1000km/h dans des tunnels installés entre deux points que peuvent être des villes ou des régions.
Alors je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie avec Notre Dame des Landes, mais je crois que c’est l’accueil de ces grands projets, de ces nouvelles idées dont nous avons besoin.

Alors Madame la Présidente, si je me permets de noter le manque d’innovation de long terme au sein d’un projet à 10 ans, c’est pour vous proposer de vous arrêter sur la question de l’Hyperloop, afin que Nantes et sa métropole puisse devenir une terre d’expérimentation et d’étude sur un sujet qui prend de plus en plus de place dans cette course à l’innovation sur les transports.

Sachez que Toulouse a donné son feu vert, ce n’est donc pas un projet farfelu dont je vous parle, mais un projet qui permettrait de tirer la ville vers le haut sur la question des transports, sur la question des mobilités, de l’aménagement du territoire et qui permettrait également de développer l’écosystème qui tourne autour, je parle évidemment du numérique à Nantes.

Je crois que si nous souhaitons faire partie des villes en pointe sur la question « smartcity », nous devons imaginer la ville de demain et donc l’organisation des déplacements qui seront portés par les nouveaux transports de demain.

Notre rôle de politique c’est d’avoir une vision, une vision à court terme nécessaire à l’administration quotidienne de nos collectivités, mais à l’heure actuelle, nous devons avoir LA vision de la ville de demain. C’est je crois la condition de notre réussite.

Reconversion du site de l’ancienne maison d’arrêt – Projet Aristide BRIANC – Lancement d’une procédure de dialogue compétitif.

Par 4ème Canton, Centre Ville de Nantes, Conseil MétropolitainAucun commentaire

Madame la Présidente,

La maison d’arrêt est un bâtiment important pour les Nantais, puisqu’il a marqué l’espace urbain pendant des dizaines d’années, son réaménagement est donc un opportunité pour le centre ville de Nantes.

Nous nous réjouissons de voir les facades anciennes de ce bâtiment conservées, ce qui nous semble avoir du sens en matière de politique patrimoniale de la ville.

Nous nous réjouissons également de voir la création de 150 nouveaux logements. En plein centre ville de Nantes, c’est évidement un bonne chose.

Deux interrogations cependant:

  • La première : Vous prévoyez 50% de logements sociaux. Ce taux important va directement impacter le coût des autres 50% de logements libres.
    Je le dis sans esprit de polémique, mais quand on prévoit un logement social, il faut bien qu’un autre logement lui corresponde pour le financer. De nombreux professionnels de l’immobilier constatent cet effet qui a une impact direct sur le cout d’accès au logement des classes moyennes et des familles. Vous parlez de mixité social, mais sans l’accès possible aux classes moyennes et aux familles à ces logements, ce n’est pas de la mixité social, c’est une position politique.
  • Ma deuxième interrogation fait suite à la présentation faite aux conseillers municipaux de Nantes, l’année dernière. Cette étude soulignait que 48% des personnes en situation de grande précarité étaient logées dans le logement libre.
    Maintenant que Nantes Habitat est devenu Nantes Métropole Habitat, ce transfert doit être l’occasion de faire un bilan précis de l’efficacité de notre dispositif de logement social sur l’agglomération, pour être certains que le parc social métropolitain loge bien, en priorité les plus démunis des habitants de l’agglomération

Interventions du Conseil communautaire du lundi 15 décembre 2014 – Délibération 7

Par Conseil MétropolitainAucun commentaire

Intervention de M. Guillaume Richard, conseiller communautaire

Contrat ville cadre 2015-2020 – Convention Gestion Urbaine et Sociale de Proximité

Madame la Présidente,

Le contrat de ville 2015-2020 fixe les orientations stratégiques du projet de cohésion urbaine et sociale de l’agglomération nantaise ainsi que les engagements des partenaires pour mettre en œuvre la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine votée en février.

L’élaboration du contrat de ville se déroule en deux temps :

– la première étape a conduit à l’élaboration du contrat-cadre fixant la géographie et les orientations stratégiques du projet de cohésion urbaine et sociale de l’agglomération nantaise ainsi que les modalités de pilotage et de gouvernance du contrat. Cette première étape se concrétise aujourd’hui par la signature du contrat cadre.

– dans un second temps la déclinaison opérationnelle et territoriale du contrat de ville qui se traduira par la définition de plans d’actions et d’indicateurs de suivi et d’évaluation au premier semestre 2015.

Malgré la qualité, le nombre et la diversité des acteurs qui ont porté la réflexion sur laquelle nous sommes amenés à délibérer aujourd’hui (une quarantaine d’associations investies dans les quartiers, cabinet de consultants, ateliers de travail, citoyens des quartiers), je m’étonne que la question de la sécurité dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville n’apparaisse pas dans les 5 enjeux transversaux qui guideront les actions à mener au bénéfice de ces mêmes quartiers.

Comprenons-nous bien : il ne s’agit nullement de stigmatiser aucun quartier de notre agglomération et nous nous associons pleinement à l’orientation numéro 2 qui consiste à reconnaître les talents des quartiers. Mais il faut bien l’admettre, les habitants de ces quartiers, tout comme les médias, nous interpellent quotidiennement sur le manque de sécurité qu’ils éprouvent à juste titre dans les transports et dans les rues, voire dans leurs logements. Les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et les témoignages parfois bouleversants qu’ils nous livrent nous invitent à abandonner toute posture angélique. A cet égard la formulation de « compréhension des dysfonctionnements » me paraît un euphémisme que nous ne pouvons nous résoudre à qualifier de « doux » car la négation de la réalité est une autre forme de violence.

Nous souhaiterions donc que la seconde phase de déclinaison opérationnelle et territoriale du contrat de ville – qui sera menée au premier semestre 2015 – prenne avec sincérité la mesure de ces « dysfonctionnements » et propose des mesures concrètes pour la prévention et la médiation.

Je vous remercie Madame la Présidente.